samedi 1 février 2020

À l’origine du projet… une prof d’espagnol


Travaillant depuis presque 30 ans dans l’enseignement, passionnée par mon métier de professeure d’espagnol, heureuse dans ma classe avec mes élèves, j’ai découvert les nombreux possibles d’un métier que j’adore et qui remplit ma vie : théâtre, voyages, échanges linguistiques, projets européens, projets artistiques… Si bien que je suis parvenue à créer une dynamique inhabituelle dans mes classes que je partage d'ailleurs dans mes sites : « De amor y pedagogía »,  « Clases de sol en Bélgica » et aussi via les réseaux sociaux.
Je me suis souvent sentie mal à l’aise dans un système scolaire qui enferme les apprentissages dans des cases horaires, dans des listes bien formatées de compétences. Je reste étonnée devant l’obsession d’évaluation qui envahit de plus en plus - en l’essoufflant - le cœur de la formation des enseignants.
Quand j’ai commencé à enseigner, je pensais vraiment qu’on allait pouvoir changer l’école de l’intérieur. Trente ans plus tard, je constate avec tristesse que l’école n’a pas vraiment évolué, que les enseignants sont épuisés par le poids de plus en plus lourd des formalités « administratives », qu’ils manquent d’encouragement et de reconnaissance, que les élèves s’ennuient à rester des heures assis et souvent passifs, ne voyant pas le lien  entre apprentissages à l’école et « vraie vie ».
Et un jour, au fil d’une conversation avec mon fils aîné, une interpellation très claire m’a bousculé : Maman, pourquoi ne crées-tu pas une nouvelle école ?

Ce fût le point de départ de cette aventure dans laquelle j’ai commencé par rassembler quelques amis et connaissances afin de partager et concrétiser ce rêve d’une école vivante qui donne envie d’être soi, d’être avec les autres, de tisser des liens, en bref, d’apprendre… à vivre !


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